Chabat Parachat EKEV

11 Août 2006 – 17, 18 av 5766

Jérusalem Paris Alicante/Valence Montréal
Allumage des bougies 19:09 20:55 20:42 19:49
Sortie de Chabbath 20:04 22:04 21:43 20:55

Très chers amis,

J’ai le plaisir de vous adresser un Dvar Thora sur PARACHAT EKEV.

Nous consacrons ces Divré Thora à la mémoire de tous nos frères qui tombent jour après jour sous le feu de terroristes assassins.

Dans le but de diffuser encore et toujours le message éternel de la Thora, nous envoyons ce Dvar Thora à des milliers de personnes francophones dans le monde, via Internet.

Cette année, notre Institution a emménagé dans un nouveau bâtiment, qui porte dorénavant le nom de BEIT YEHOUDA VEHANA au nom de la famille qui a contribué au financement de cette acquisition ; notre reconnaissance est infinie tant pour cette famille que pour tous nos généreux donateurs et amis.

Le bâtiment est situé face au Mont HERZL et nous serons toujours heureux de pouvoir vous y accueillir avec les 16 enseignants et les 140 étudiants.

Durant les vacances scolaires, nous mettons le bâtiment à la disposition des familles du nord du pays qui recherchent un peu de répit.

Pour visualiser les photos et le film d'inauguration du bâtiment à Jérusalem vous pouvez cliquer sur le lien suivant :

http://www.daathaim.org/evenement/index.php

Ce Dvar Thora est écrit pour la guérison (refoua chelema) du fils de

Rav Eliahou Elkaïm,

‘Haïm Yéhouda ben Mazaltov

Ici, à Jérusalem, ville éternelle, symbole de la pérennité du peuple juif, nous prions et agissons pour la Délivrance et la paix.

Avec notre plus cordial Chabbat Chalom,

Rav Chalom Bettan


Parachath Ekev

Transmission avec l’Absolu

Rav Eliahou Elkaïm

Au moment des vacances, du soleil et de la détente, la paracha de cette semaine nous interpelle et nous interroge sur notre contact avec D.ieu. Car le bien-être ne peut se concevoir sans spiritualité. Et ce sont les téphilines et la mezouza qui vont nous permettre la « transmission »…

C’est dans la paracha de cette semaine que nous trouvons le deuxième paragraphe du texte du Keriath Chema (la lecture du Chema Israël). Ce passage est aussi l’une des quatre parachioth que l’on introduit dans les Tephilines (phylactères), ainsi que l’un des deux passages que l’on inscrit sur le parchemin de la mezouza.

Ce deux mitsvoth fondamentales sont d’ailleurs mentionnées dans le texte lui-même.

« Imprimez donc Mes paroles dans votre cœur et dans votre pensée, attachez-les comme symbole sur votre bras, et portez-les en fronteau entre vos yeux. (…). Inscris-les sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. » Deutéronome 11 ; 18-20).

Quel est le sens véritable de ces deux mitsvoth ?

C’est ce que nous allons chercher à découvrir, à la lumière des enseignements de nos maîtres…

Inscrits sur des parchemins

Pour bien comprendre, un peu de technique s’impose :

A quatre occasions, l’ordre divin des Tephilines est mentionné dans la Thora : Deux fois dans Parachath Bô (Nombres 13 ; 9 et 13 ; 16), une fois dans Parachath Vaet’hanan (Deutéronome 6 ; 8) et une fois dans notre paracha (Deutéronome 11 ; 18).Quant à la mitsva de la mezouza, elle n’est mentionné que deux fois : dans la parachat Vaet’hanan (Deutéronome 6 ; 9) et dans Parachat Ekev (11 ; 20).


C’est par transmission du savoir de nos maîtres que nous savons que c’est le texte où figure l’ordre divin relatif à ces mitsvoth qui doit être utilisé dans les tephilines et dans la mezouza.

Il est intéressant de préciser que, pour les tephilines placée sur la tête (chel roch), une première opinion (Rabbi Ichmaël) déduit de la répétition du mot totaphot (fronteau), qu’il faut que ces textes soient inscrits sur des parchemins distincts et introduits dans des compartiments différents à l’intérieur des Tephilines.

Une deuxième opinion (Rabbi Akiva) arrive à la même conclusion, mais dans le mot totaphot lui-même. Car totaphot est composé de deux termes, signifiant chacun le chiffre deux, et cela dans deux langues différentes, allusion aux quatre parachioth (Talmud Ména’hoth 34b).

C’est d’ailleurs l’interprétation choisie par Rachi pour le mot totaphoth.

D’autres commentateurs (Targoum, Na’hmanide…) traduisent totaphoth soit par fronteau, soit par parole jaillissante.

En ce qui concerne les tephilines placées sur le bras (chel yad), les quatre textes sont inscrits sur le même parchemin.

Pourquoi ces parachioth ont-elles été choisies, parmi tout le texte de la Thora, pour être posées sur le bras et sur la tête de chaque juif ? Quel message essentiel contiennent-elles ?

D’abord, lisons-les attentivement.

De toute votre âme

« Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un. Tu aimeras l’Eternel, ton D.ieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de tout ton pouvoir. Ces devoirs que je t’impose aujourd’hui seront gravées dans ton cœur.

Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras dans ta maison, en voyage, en te couchant et en te levant. Tu les attacheras comme symbole sur ton bras et tu les porteras en fronteau entre tes yeux. Tu les inscriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes »

(Deutéronome 6 ; 4-9)

« Or, si vous êtes dociles aux lois que Je vous impose en ce jour, aimant l’Eternel votre D.ieu, le servant de tout votre cœur et de toute votre âme, Je donnerai à votre pays la pluie opportune, pluie de printemps et pluie d’arrière-saison, et tu récolteras ton blé, ton vin et ton huile.

Je ferai croître l’herbe dans ton champ pour ton bétail, et tu vivras dans l’abondance. Prenez garde que votre cœur ne cède à la séduction, que vous ne deveniez infidèles, au point de servir d’autres dieux et de leur rendre hommage.

La colère du Seigneur s’enflammerait contre vous, Il défendrait au ciel de répandre la pluie, et la terre vous refuserait son tribut, et vous disparaîtriez bientôt du bon pays que l’Eternel vous destine.

Imprimez donc mes paroles dans votre cœur et dans votre pensée ; attachez-les comme symbole sur votre bras, et portez-les en fronteau entre vos yeux.


Enseignez-les à vos enfants, en les répétant sans cesse, quand tu seras à la maison ou en voyage, soit que tu te couches, soit que tu te lèves. Inscris-les sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.

Alors, la durée de vos jours et des jours de vos enfants, sur le sol que l’Eternel a juré à vos pères de leur donner, égalera la durée du ciel au-dessus de la terre. » (Deutéronome 11 ; 13-21).

L’auteur du Dére’h ‘Houké’ha remarque que les deux passages que nous venons de citer finissent par l’ordre divin de porter les téphilines et de fixer la mezouza sur les portes.

Mais alors que le premier passage se termine par cet ordre, le deuxième passage contient une phrase suplémentaire : « Alors, la durée de vos jours et des jours de vos enfants, sur le sol que l’Eternel a juré à vos pères de leur donner, égalera la durée du ciel au-dessus de la terre. »

Pourquoi cette phrase ne figure-t-elle pas dans le premier passage ?

Et pourquoi cette répétition de l’ordre divin des tephilines et de la mezouza ? Car même si certaines mitsvoth figurent une deuxième fois dans le Deutéronome, après avoir été citées précédemment dans les autres livres de la Thora, aucune mitsva n’y est mentionnée à deux reprises.

On remarquera d’abord que ces deux passages sont composés chacun de deux parties.

La pluie divine

Le premier passage commence par l’ordre : « Ecoute Israël… de tout ton pouvoir. » pour enchaîner sur une deuxième partie : « Ces devoirs… »

Le deuxième passage commence par une mise en garde : « Or, si vous êtes dociles… vous destine. » pour enchaîner sur une deuxième partie : « Imprimez donc… »

Immédiatement, on voit que la première partie du premier passage contient deux ordres fondamentaux : admettre l’Unité de D.ieu (Y’houd Hachem) et aimer D.ieu de tout son cœur…

La deuxième partie de ce même passage vient nous indiquer les moyens qui nous permettront de réaliser à long terme ces obligations :

L’ordre de les inculquer aux enfants

L’ordre de les répéter en se couchant et en se levant, qui est la mitsva de Keriath chema du soir et du matin, où l’on répète ces fondements de la foi.

L’ordre d’attacher ces paroles sur le bras et sur le front, afin qu’ils soient toujours présents à l’esprit (comme on fait un nœud à son mouchoir pour ne pas oublier une chose importante).

L’ordre de les fixer sur les portes pour les « rencontrer » chaque fois que l’on entre chez soi.

Tous ces gestes pour permettre à l’homme d’atteindre le but véritable : la foi absolue dans l’Unité de D.ieu et l’amour de D.ieu.

Le deuxième texte, lui, nous enseigne un deuxième fondement de notre foi : l’accomplissement de la parole divine est la condition sine qua non de notre existence en terre d’Israël.


Rachi (Deutéronome 11 ; 13) précise que ce texte se rapporte aux versets qui le précèdent : « Car le pays où tu vas pour le conquérir ne ressemble point au pays d’Egypte d’où vous êtes sortis. Là, tu devais semer ta graine et l’humecter à l’aide du pied, comme un jardin potager.

Mais le pays que vous allez conquérir est un pays de montagne et de vallées, abreuvé par les pluies du ciel. Un pays sur lequel veille l’Eternel ton D.ieu, et qui est constamment sous l’œil du Seigneur, depuis le commencement de l’année jusqu’à sa fin. » (Deutéronome 11 ; 10-12).

En Egypte, même s’il fallait peiner pour canaliser l’eau du Nil vers les plantations, l’eau était disponible à chaque instant.

En terre d’Israël, c’est la pluie du ciel, liée directement à la volonté divine, qui va permettre de faire pousser les récoltes. L’homme n’aura pas à fournir un grand effort mais il sera totalement dépendant de la volonté de D.ieu.

Cette abondance sera totalement liée à la conduite du peuple d’Israël envers son Créateur.

Et cela est très clairement précisé dans le texte : « Prenez garde… Il défendrait au ciel de répandre la pluie… »

« Imprimez Mes paroles »

La deuxième partie de ce passage précise comme dans le premier, les moyens qui permettront à chacun d’entre nous de se pénétrer de la réalité absolue de cette condition.

« Imprimez donc Mes paroles dans votre cœur… » : il s’agit bien évidemment des paroles qui précèdent, exhortant le peuple juif à ne pas se tromper sur les raisons qui permettent sa résidence en terre d’Israël.

A nouveau, les moyens indiqués dans le premier texte, reviennent : « inculquer aux enfants… placer ces paroles sur le bras et sur le front… »

Ainsi, la phrase de conclusion (Alors, la durée de vos jours…) devient limpide, car elle ne concerne que le passage que nous venons de voir.

Nous comprenons à présent la raison de la répétition de l’ordre des tephilines.

Ce sont deux concepts différents que la Thora nous demande de fixer sur notre bras et sur notre front :

D’abord, celui de la foi absolue dans l’Unité de D.ieu, et celui de l’amour de D.ieu.

Ensuite, la conviction que l’accomplissement de la parole divine est la condition absolue de l’existence d’Israël.

Il s’agit évidemment d’une seule mitsva, dont les différentes composantes sont précisées dans chacun de ces passages.


Graver un sentiment

Les deux autres parachioth des tephilines ajoutent deux nouveaux éléments tout aussi fondamentaux.

Le passage de Kadech (Nombres 13 ; 1-10) évoque un autre des fondements de notre foi.

« Qu’on se souvienne de ce jour où vous êtes sortis d’Egypte, de la maison de servitude, alors que par la puissance de Son bras, l’Eternel vous a fait sortir d’ici. »

C’est l’obligation que chaque Juif a de croire et de se rappeler, à chaque instant, des miracles de la sortie d’Egypte.

Ensuite, on trouve les lois qui permettent de graver ce sentiment dans le cœur des enfants d’Israël : l’interdiction de manger du levain à Pessa’h, la mitsva de consommer la matsa, l’interdiction de posséder du ‘hametz pendant la fête de Pessa’h, pour conclure par l’ordre de fixer ce texte sur le bras et sur le front.

Si ce passage parle de la sortie d’Egypte de façon générale, le passage suivant (vehaya ki yevia’ha) précise la dernière phase des dix plaies, apportant un nouvel élément.

Cette dernière phase concerne la mise à mort des premiers-nés d’Egypte (Makath Bé’horoth) et les lois qui en découlent : le rachat des premiers-nés (pidyon haben) chez les hommes et le don à l’Eternel des premiers-nés des animaux. Ce passage conclut, à nouveau, par l’ordre des téphilines.

Pourquoi ce passage trouve-t-il aussi sa place dans les téphilines ?

Car cette plaie marque une nouvelle phase dans le dévoilement de la main divine. (cf Sforno Nombres 4 ; 23).

C’est la phase où la toute puissance de D.ieu s’est dévoilée d’une façon toute particulière. Makath Bé’horoth, c’est l’intervention directe de D.ieu, « ni par l’intermédiaire d’un ange, ni d’un séraphin, ni d’un émissaire. C’est le Tout-puissant en personne qui a frappé les premiers-nés égyptiens et qui a épargné les premiers-nés d’Israël. » (Haggada de Pessa’h).

La conclusion, à nouveau, est l’ordre de placer ces paroles sur le bras et sur le front, afin de fixer dans les cœurs et dans les mémoires cet élément fondamental de notre foi.

En face du cœur

Ce sont donc quatre thèmes très particuliers que la Thora a choisi pour être inscrits dans les téphilines : l’Unité de D.ieu, la mitsva d’aimer D.ieu, la foi dans les miracles de la sortie d’Egypte, et la foi dans le fait que c’est la main toute-puissante de D.ieu qui est intervenue directement à Makath Bé’horoth.

Nos maîtres ne nous ont pas dévoilé pourquoi le texte de la mezouza ne contient que les deux premiers éléments : cela fait partie des secrets de la Thora.Une dernière question : pourquoi doit-on placer les téphilines sur le bras et sur le front ?


Cet ordre double est expliqué par le Baal hatourim (Tour Ora’h ‘Haïm chapitre 25).

Les téphilines chel yad (ceux du bras) sont placées en face du cœur et les téphilines chel Roch (de la tête) sur le cerveau.

Car ce sont ces deux parties du corps qu’il faut imprégner des fondements de la foi qui sont exprimés dans ces passages.

L’un des textes de la prière que l’on récite avant la pose des téphilines précise encore : les téphilines de la main viennent soumettre au service divin, les volontés et les inclinations de notre cœur.

Les téphilines de la tête viennent soumettre l’intellect et tous nos sens à l’accomplissement de la volonté divine.

La hala’ha (loi) exige de placer d’abord les téphilines sur le bras, et ensuite sur le front (Choul’han Arou’h Ora’h Haïm 25 ; 5).

Un texte du Midrach assez étonnant nous permettra de comprendre le sens véritable de cette hala’ha : « Tes dents sont comme un troupeau de brebis » (Cantique des Cantiques 6 ; 6).

De la même façon que la brebis est pudique, les enfants d’Israël qui sont allés combattre Midian, étaient pudiques et droits.

Rav ‘Houna, fils de rav A’ha dit : « Aucun d’entre eux n’a fait précéder les téphilines de la tête aux téphilines de la main.

Si cela n’avait pas été le cas, Moïse ne les aurait pas complimenté et ils ne seraient pas tous sortis indemnes. » (Chir Hachirim Rabba 6 ; 6)

Pourquoi avoir choisi, comme exemple de leur intégrité morale, cette hala’ha parmi des milliers d’autres ?

Bien évidemment, ce choix n’est pas fortuit. L’ordre dans lequel on doit placer les téphilines vient exprimer une idée très profonde :

C’est avant tout les volontés et les sentiments du cœur qu’il faut soumettre à la volonté divine, pour ensuite soumettre l’intellect.

Si l’ordre est inversé, le résultat ne sera pas atteint.

Tant qu’une personne est esclave des tentations matérielles, son intellect ne peut être libéré et il n’arrivera donc pas à discerner la vérité, et s’en imbiber.

Unique en son genre

C’est seulement après avoir réussi à se libérer de l’emprise des tentations matérielles que l’intellect pourra à son tour se plier devant la vérité qu’il porte sur son front.

C’est ce que le Midrach pose comme condition pour mériter de gagner une guerre sans la moindre victime. Il faut être d’une intégrité morale absolue. Et cette intégrité ne peut être atteinte que si l’on a d’abord libéré son cœur pour ensuite soumettre son intellect à la volonté divine.


C’est ce qu’exprime l’ordre dans lequel les téphilines doivent être placées.

Une dernière remarque : la mitsva des téphilines, lorsqu’elle est accomplie dans sa profondeur, dépasse le simple rappel des fondements de la foi. C’est un lien direct qui se crée avec D.ieu.

Le Talmud (Béra’hoth 6a) interprète le verset suivant : « Et tous les peuples de la terre verront que le Nom de l’Eternel est associé au tien, et ils te redouteront. » (Deutéronome 28 ; 10).

Le Talmud explique que ce verset se rapporte aux téphilines de la tête. Le Juif qui portera les téphilines et accomplira cette mitsva, avec sincérité, et en suivant les précisions fixées par la hala’ha, suscitera le respect et la peur à ses ennemis.

Ce rapport n’a qu’une explication : Si l’on porte sur son front les fondements de la foi, cela créé une relation de réciprocité et la Che’hina va s’installer sur l’être qui est capable d’un tel geste. (cf Maharsha ad hoc).

On raconte que l’un des grands maîtres de la génération passée, Rabbi Eliahou Lopian zatsal, eut une remarque très étonnante lorsqu’il vit, pour la première fois de sa vie, un transistor.

Il demanda d’abord qu’on lui explique le fonctionnement de cet appareil. Il demanda ensuite : si l’un des fils qui se trouvent à l’intérieur se coupe, que va-t-il se passer ?

On lui répondit que si le moindre fil est endommagé, le poste ne pourra plus capter les émissions extérieures.

« Nous pouvons mieux comprendre à présent, dit-il, que si une lettre manque dans des téphilines, le contact est coupé.

Car c’est une véritable transmission qui se crée entre le porteur des téphilines et son Créateur.

Et à travers l’accomplissement de cette mitsva, tout à fait unique en son genre, le cœur et l’intellect peuvent s’imprégner de la Vérité absolue qu’ils portent sur eux, et se lier ainsi de façon directe à D.ieu.